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03/10/2006

Doit-on dire madame l'écrivain ou madame l'écrivaine ? La question fait débat. Certains pensent que la langue française devrait donner à toutes les professions un féminin distinct. Pour ma part, je pense que non. Laisser à ces professions un genre unique nous rappelle qu'il fut un temps ou les femmes ne pouvaient y accéder. C'est une bonne chose pour notre mémoire commune car nous démontrons ainsi que rien n'est acquis et que les choses évoluent. D'autre part, le fait de ne pas identifier le masculin et le féminin d'une profession abouti à un genre neutre qui prouve, à mon avis, une plus grande égalité entre l'homme et la femme. En effet, je pense que la vrai égalité est celle qui ne fait plus de distinction.

02/10/2006

Nous comprendrons bientôt que pour résoudre les grands problèmes de notre époque il n'y a d'autre solution qu'accepter le partage des richesses. Dans le cas de l'immigration, par exemple, tout le monde s'accorde à dire qu'il faut stopper les flux migratoires et aider les pays en voie de développement. Or, aider ces pays veut dire leur donner les moyens économiques de se développer. Dans le cadre de la mondialisation, cela se traduit par des délocalisations mais aussi l'arrivée sur nos marchés de produits vendus moins chers. On crie alors à la concurrence déloyale. L'exemple qui me revient en mémoire est celui du textile. Pour cause de libéralisme européen, on a voulu ouvrir nos frontières, mais lorsque les chaussettes et les jeans fabriqués par les chinois ont commencé à débarquer sur nos marchés, certains députés se sont dit on ne peut pas laisser faire ça. Si la plupart des pays qui nous envoient des immigrés se développent comme on le voudrait tous, cela se traduira forcément par des pertes d'emplois chez nous. Sommes-nous prêt a l'accepter ? Il me semble que non. C'est pourquoi nous favorisons l'attitude hypocrite qui consiste à dire aidons-les, tout en réfusant d'être un peu moins riche pour qu'ils soient beaucoup moins pauvres. Nous n'acceptons pas qu'il partage les richesses de notre pays (chez nous), nous acceptons encore moins qu'il partage les richesses du monde (chez eux).

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