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27/02/2006

Les partisans du libéralisme, qui ont à l'esprit l'intérêt commun, pensent que la concurrence est l'un des meillers aspects de cette doctrine économique, car elle profite aux consommateurs. Ces personnes pensent qu'en libéralisant les entreprises on crée les conditions d'une concurrence saines. En France, par exemple, nous avions jusqu'à présent 2 bouquets satellites qui se livraient une concurrence acharné pour séduire le plus grand nombres d'abonnés. Cette concurrence avait évidemment un coût extrêmement élévé. Ces deux compagnies, CanalSat et TPS, ont décidées de s'unir pour ne créer qu'une seule compagnie. On se retrouve donc dans une situation, si ce n'est de monopole, en tout cas de non-concurrence. Le consommateur n'a plus qu'un seul choix, s'il veut un bouquet satellite. C'est une situation que l'on retouve dans la plupart des pays européen.
Je n'ai pas une conception de la politique ou de l'économie qui consiste à me dire qu'il y a d'un côté les méchants capitalistes de droite qui ne pensent qu'à s'enrichir et de l'autre les bons socialistes qui privilégient l'intérêt commun. Non, en réalité, le but est le même pour tous, c'est à dire aboutir à une société dans laquelle chaque être humain aura la possibilité de vivre mieux. La seule chose, c'est qu'il y a désaccord sur les moyens d'y parvenir. La pensée des liberaux c'est que quand l'entreprise s'enrichit, cela profite à tous. Cela pouvait être vrai le siècle dernier, mais l'on voit de plus en plus que cela ne marche plus de cette manière. La concurrence est en train de disparaître, car les grandes entreprise s'unissent ou s'entendent pour contrôler les marchés, ce qui, pour un vrai libéral, devrait être inacceptable. Sans concurrence, ce sont les aspects positifs de cette doncitrine sur la vie des citoyens qui disparaissent. Que restent-ils alors ? Des gens qui s'enrichissent au dépens d'autres. Nous revennons à une situation déjà connue au XIX siécle.

09/02/2006

La France est connue comme le pays des droits de l'homme en raison de la déclaration de 1789, dans laquelle on prétend que tout homme est présumé innocent, tant qu'il n'a pas été déclaré coupable. Dans une autre déclaration de l'homme, celle de l'ONU, l'article 8 affirme, "Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé. ". Alors, que dire de cette affaire d'Outreau ? Elle ne m'a guère passionné jusqu'à présent, mais, étant donné les proportions extraordinaires qu'elle prend au niveau de la nation, j'imagine que nous sommes tous amenés à y réfléchir. Ayant comme fondement ces fameuses Déclarations des droits de l'homme, le but de n'importe quel système judiciaire est d'éviter que ne se produise ce genre d'affaires. Or, l'affaire Outreau a eu lieu donc le système a gravement failli. Avec le recul, il paraît évident de constater que tous ces accusés pouvaient difficilement être coupables. Mais un homme s'est acharné à croire, non seulement, qu'ils l'étaient, mais aussi qu'il y avait bien une "affaire". Cet homme, qui a fait deux erreurs extrêmement graves est le juge chargé de l'instruction. Fabrice Burgaud est un jeune homme de 34 ans, sans doute très ambitieux, en tout cas, poussé par un zèle extraordinaire, qui a, quoi qu'on dise, été particulièrement incompétent. Mais combien de magistrats sont meilleurs que lui ? Est-ce une consolation de penser que les "erreurs" qu'il a commises d'autres auraient pu les faire ? Et puis il n'y a pas que ce juge évidemment qui a été incompétent. Toute une chaîne, composée de fonctionnaires de police, de juristes et d'experts médicaux, s'est particulièrement illustrée par son incompétence. Or, si cette chaîne existe, c'est justement pour permettre qu'à différent niveau la vérité puisse apparaître. On pourrait penser que c'est le hasard qui a fait que, d'un bout à l'autre de la chaîne, il n'y a eu que des gens incompétents. Mais on peut penser également, ce qui est mon cas, que toutes les personnes qui ont composé cette chaîne été fortement influencées par un climat de chasse aux pédophiles, mais aussi, et là il faut remercier le ministre de l'Intérieur, une atmosphère particulièrement malsaine qui fait que les juges en France ont davantage la crainte de laisser un coupable en liberté que de mettre des innocents en prison. L'influence de Nicolas Sarkozy est beaucoup plus forte que l'on voudrait le croire dans ce pays. Grâce à lui, la France est en train de perdre le sens de ses valeurs fondamentales.

07/02/2006

Les temps changent. Nous sommes tous d'accord pour le dire, mais reste à savoir quelle forme prendra le monde de demain, celui que nous bâtissons aujourd'hui. Comme témoignage de ces changements, nous avons vu, ces dernières années, des entreprises licencier des salariés alors qu'elles faisaient davantage de profit. Nous sommes à l'aire des super managers. Vous savez, ceux qui touchent des salaires mirobolants. Ces managers d'entreprise ont compris une chose toute simple. En période de récession économique, lorsque la demande des produits qu'ils fabriquent est moins forte, ils peuvent faire des économies en licenciant du personnel. Et puis, lorsque la demande revient (car la récession passe forcément et, un jour ou l'autre, la croissance revient), ils réembauchent. C'est ce qu'a su très bien faire l'actuel PDG de Renault, Carlos Ghon, alors qu'il était à la tête de Nissan. Pour commencer, il redresse cette entreprise en supprimant 21 000 emplois. Cela marche très bien. Quelques années plus tard, Nissan redevient une entreprise florissante qui réembauche du personnel (peut-être davantage qu'ils n'en ont licencié, je n'en sais rien). Carlos Ghon devient un héros. Tout le monde trouve admirable sa méthode. Je pense qu'il doit être un modèle pour beaucoup d'entrepreneurs. Les patrons ont inventé le travail précaire, pour, diront-ils, la bonne cause, celle de la croissance de leur entreprise. Sachant cela, plutôt que de défendre les plus fragiles des travailleurs, c'est-à-dire les jeunes qui débutent dans la vie active, Dominique de Villepin, trouve, avec le CPE (contrat première embauche), l'occasion d'enfoncer encore plus les jeunes dans la précarité. Le calcul du premier ministre et de ses conseillers est on ne peut plus clair, les patrons seront moins réticents à embaucher des jeunes, dans la mesure où ils pourront les licencier très facilement en cas de mauvaise conjoncture économique. En ce sens, le CPE est un contrat qui correspond parfaitement à l'air du temps. Mais il y a là un choix politique qui, personnellement, me dégoûte. Pour lutter contre le chômage, 2 choix sont possibles. L'un consiste, comme je viens de le décrire, à augmenter la précarité (une solution de droite) . L'autre consisterait justement à lutter contre cette précarité (une solution de gauche). Mon idée est simple. Les patrons embauchent quand ils ont besoin de personnels, ce n'est pas une question de 35 heures ou de CPE, mais avant tout de besoin. Puis, ils licencient lorsqu'ils n'ont plus besoin de ces salariés. Il serait donc intéressant de réfléchir à cette deuxième phase du processus. Au lieu de la rendre plus facile, peut-être qu'il conviendrait de la rendre beaucoup plus difficile et plus onéreuse pour les entreprises (et cet argent ira aux caisses d'allocations de chômage). Le contrat de Dominique de Villepin va plaire aux patrons qui voudront embaucher. On peut penser que la plupart des jeunes seront embauchés avec ce type de contrat si l'activité économique redémarre en France. Tout le monde va trouver sa méthode géniale alors que, sans le CPE, du fait de cette reprise économique, tous ces jeunes auraient été embauchés avec des contrats "normaux". Et puis viendra une nouvelle récession. Grâce au CPE, les patrons pourront licencier les jeunes avec une grande facilité. Ce n'est donc pas à 12% mais à 15% voir 16% que montera le taux de chômage en France. Mais personne ne pensera alors à mettre en cause Dominique de Villepin. Peut-être même qu'il sera alors président de la République. Comme je le disais au début de cet article, nous construisons aujourd'hui le monde de demain.

A l'heure actuelle, comme le chômage est devenu la préoccupation première de tous les français et du gouvernement, les entreprises ont beau jeu de montrer qu'elles créent des emplois. A certaines, il faudrait presque donner une médaille parce qu'elles oeuvrent véritablement pour le bien-être de la nation toute entière (en fait, on leur donne réellement ce genre de décoratino). On voit aussi que lorsqu'une entreprise comme Arcelor est menacée par une OPA d'un concurrent étranger, le gouvernement tout entier veut défendre l'intérêt national en défendant cette entreprise. Or, voyez-vous, ce sont ces mêmes entreprises, absolument patriotiques, qui font au gouvernement cette forme de chantage : si le travail coûte trop cher en France, nous fermerons des usines pour nous installer dans les pays en voie de développement. Pet-être que les hommes polmitiques ont trop d'amis aux têtes de ces entreprises.

01/02/2006

George Bush a parlé d'États voyous contre lesquels il était nécessaire de prendre des dispositions particulières, et tout le monde, en tout cas en France, a dit, c'est une honte, ce président américain qui veut imposer sa loi au monde entier. Oui, quel scandale !!! Cependant, quand j'entends les discours du président iranien à propos d'Israël et quand j'apprends qu'il se préoccupe d'obtenir l'armement atomique en dépit des efforts de la diplomatie européenne pour l'en dissuader, je ne peux m'empêcher de croire que certains dirigeants se comportent réellement comme des voyous et le message qu'ils portent au monde entier est très fort. Ils disent : je veux la guerre, et je vous emmerde. Les États-Unis n'auraient peut-être pas dû attaquer l'Irak, mais l'ONU oui. De cette manière, cette institution aurait agi pour son respect. En s'opposant à l'action des États-Unis, je pense qu'un président comme Chirac, a beaucoup fait pour que les dirigeants voyous se sentent suffisamment assurés que ce qui s'est produit en Irak ne pourra pas se reproduire chez eux. Il aurait tellement mieux valu qu'ils crussent le contraire, c'est-à-dire que l'intervention militaire qui a eu lieu en Irak pouvait très bien se reproduire chez eux. Mais la propagande a tant fait contre l'action américaine, que toute forme d'action est maintenant impossible. À force de défendre la Paix, je crains que l'on finisse par obtenir une grande guerre.

Les extrémistes du Hamas gagnent des élections en Palestine. Il y a quelques années, en donnant la victoire à Benyamin Netanyahou et, plus récemment, à Ariel Sharon, les Israéliens avaient, eux aussi, choisi la guerre plutôt que la paix. Mais ce qui peut être compréhensible côté israélien, étant donné leur supériorité militaire sur leur adversaire, l'est beaucoup moins du côté palestinien. Encore un peuple sacrifié par ses leaders.


 

 

 

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