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Dans le Web Dans le site Regard

24/01/2006

La défense de ses intérêts est une attitude qui recueille l'approbation de la plupart des êtres humains. C'est une vision à très court terme dont les manifestations les plus poussées sont le massacre et la guerre. Elle provient de nos instincts animals. Lorsque Jean-Marie Le Pen propose sa fameuse théorie, mes enfants avant ceux de mon voisin, ceux de ma ville avant ceux de la ville voisine, ceux de mon pays avant ceux de l'étranger, il fait appel à ces mêmes instincts. Mais le mérite de l'homme (en tant qu'espèce animale) ne réside-t-il pas dans sa faculté d'évolution ? Les hommes les plus évolués sont ceux qui s'éloignent le plus des instincts primaires de l'homme. Placer les intérêts communs avant ses propres intérêts est une vision bénéfique à long terme. Cette réflexion m'est venue en entendant les éloges de la nouvelle chancelière allemande, Angéla Merkel, à propos de ses succès obtenus sur le plan européen. Son style, affirme un commentateur, est à l'opposé de celui de l'ancien chancelier allemand, habitué à défendre les intérêts de son pays. Que dire de Chirac, qui défend les intérêts d'une corporation en demandant la baisse de la TVA dans la restauration ?

23/01/2006

On a vu comment tout ce que l'Europe compte de "littérateurs", je veux dire par là, les professeurs, éditeurs, bibliothécaires, documentalistes qui tiennent la culture littéraire entre leurs mains et en vivent se sont opposé au projet de Google consistant à numériser les livres pour les rendre accessibles gratuitement sur le Web et non seulement dans des bibliothèques, où la plupart d'entre nous n'irons jamais. Alors cet article de Libération, qui raconte comment quelques vers, écrits dans un carnet par le jeune Gustave Flaubert, sont restés anonymes pour les plus grands chercheurs, jusqu'au jour où il a suffi de les taper dans Google pour découvrir que Victor Hugo en est l'auteur est assez intéressante. L'auteur de l'article conclu par les propos suivants, "qu'un modeste amateur puisse en quelques secondes dépasser la somme probablement importante des recherches accumulées en plusieurs années par d'illustres commentateurs m'apparaît comme une chose assez effrayante, et en même temps plutôt réjouissante!". Pourquoi effrayante ? Parce que tous ces professeurs et docteurs es lettres n'auront plus de quoi justifier leurs salaires si la technologie employée au service de tous rend inutile leurs recherches ? Je l'ai dit et je le redis encore une fois. Personne ne trouve scandaleux que le guichetier de la SNCF perde son travail parce que de plus en plus de billets sont vendus sur internet. Mais que les grands marchands de disques ou les gardiens de "la culture" perdent quelques millions sur les centaines que leur rapporte cette "culture", ça c'est inadmissible. On nous fait croire que "la culture" n'existera plus à cause de l'Internet et de la gratuité, je pense au contraire qu'avec l'Internet, on a enfin la chance, pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, de voir la culture devenir accessible à tous. Les grands artistes ne seront sans doute plus millionnaires comme aujourd'hui... Et alors ? Doit-on sacrifier l'intérêt du plus grand nombre pour celui de quelques privilégiés ? C'est pourtant ce pour quoi militent certains artistes comme Zazie ou Elie Seimoun qui, en même temps, on la franchise de reconnaître qu'ils ne connaissent pas grand chose au problème. J'entends dire qu'il n'y aura plus d'artiste sans rémunération. Ce qui est faux. L'histoire nous prouve, hélas, que la faim n'a jamais empêché un artiste de créer. Je ne dis pas que les artistes doivent mourir de faim. Simplement qu'ils continueront de créer et créeront davantage tant qu'ils auront un public. Ce n'est pas une question d'argent. L'Internet, s'il représente un danger au niveau des revenus des grandes stars, dans quelque domaine artistique que ce soit, représente, en revanche, pour tous, du plus petit au plus grand artiste, une exceptionnelle opportunité d'étendre un public.

22/01/2006

Samedi soir. Dans l'émission de Thierry Ardisson, tout le monde en parle, un leader de la résistance irakienne est venu expliquer (une fois de plus) à la France entière que les Américains sont des meurtriers assoiffés de pétrole et de sang. Comme si, toute la propagande d'il y a 1 an (voir les précédents articles de ce blog) n'avait pas suffit. Son histoire était suffisamment significative de l'attitude des anti-Américains primaires pour que je la raconte à nouveau. Pendant 27 ans, cet homme, d'abord opposant au régime de Saddam Hussein, a vécu en exil en France, sans oser rentrer dans son pays. S'il n'osait pas rentrer, c'est évidemment qu'il avait peur de finir dans les prisons de Saddam. Au moment où les Américains font tomber le régime de Bagdad, il comprend que c'est enfin l'occasion pour lui de rentrer dans son pays. Il rentre et s'engage dans la lutter contre l'envahisseur américain. En clair, le courage qu'il n'a pas eu pendant 27 ans pour combattre Saddam en Irak, il le trouve pour lutter contre l'envahisseur Américain. Quand il déclare, sur le plateau d'Ardisson, je n'ai pas peur de mourir pour mon pays, faut-il le croire ? Je pense pour ma part que, comme beaucoup de "résistants" irakiens, c'est un opportuniste. Si ce type d'homme, ou un fanatique religieux, prend en main le destin des irakiens, je pense qu'ils retrouveront un régime pire que celui de Saddam Hussein. Il n'y a pas besoin d'être un as de la politique étrangère pour le savoir. Une résistance qui tue davantage d'irakiens que d'envahisseurs et qui, au contraire de la majorité des irakiens, refuse de participer à un processus démocratique est-elle digne de confiance pour instaurer un régime démocratique ? Le courage, aujourd'hui, est peut-être de dire que l'on fait davantage confiance aux Américains qu'à cette soi-disant résistance pour amener les irakiens à la démocratie.

12/01/2006

Je crois qu'avec ce référendum sur la constitution européenne on a menti deux fois aux français. D'abord en leur faisant croire qu'ils avaient le choix, et puis en leur faisant croire qu'une autre alternative était possible. En fait, le problème qui se pose maintenant aux responsables politiques européens n'est pas celle d'une alternative au projet de constitution, mais comment l'adopter malgré les résultats des référendums en France et en Hollande. Cela va prendre un peu de temps, mais ils trouveront une solution.

Hier soir, à la fin, d'une emission de télévision consacrée à la politique, le présentateur demande aux invités leurs pronostics pour le second tour des élections présidentielles de 2007 en France. C'était assez curieux car, pendant 2 heures, ils n'ont cessé de débattre sur les problèmes de la classe politique française. Or, justement, l'un des problèmes le plus important, c'est qu'elle ne se renouvelle pas suffisamment (tous l'ont dit) et qu'elle s'intéresse trop à la prise de pouvoir et aux échéances électorales, plutôt qu'à des réformes utiles. Bref, cette question ne faisait que confirmer, d'une manière tout à fait anodine, les travers mis en évidence. Et pour corser encore plus cela, la plupart on repondu : Nicolas Sarkozy et... Lionel Jospin. Quel renouveau, ce retour !! Autrement dit, ces journalistes, ces politiciens et ses éminents professeurs vous disent, oui ça va mal parce que ceci ou cela, nous en sommes responsables, évidemment, nous le savons, nous reconnaissons nos erreurs. Mais, en même temps, ils disent, nous ne sommes pas prêts à faire quoi que ce soit pour que ça change. Bien sûr, ils regardent avec tristesse l'état du pays et le morale des français au plus bas, mais, pour eux, les choses ne vont pas si mal. Ils vendent des livres, ils sont réelus, ils gagnent plus d'argent... Alors, pourquoi changer véritablement ? Pourquoi se remettre en question ? Franchement, à leur place, vous changeriez quelque chose vous ?

09/01/2006

Hier soir, au journal télévisé de 20 heures, sur France 2, on a pu voir un reportage sur une femme de 40 ans qui a trouvé un travail et un logement. Il y a sans doute des personnes qui verront dans ce genre d'information une note d'espoir. Pour ma part, j'ai honte de vivre dans un pays où trouver un travail et un logement vous fait passer au journal télévisé, comme s'il s'agissait d'un exploit. Nous sommes au XXIe siècle, je vous le rappelle, et nous vivons dans un des pays les plus riche de la planète. C'est une honte que chacun ne puisse prétendre à un travail et un logement. Et je ne comprends pas que, sachant que des centaines de milliers de personnes, en France, ne peuvent avoir cela, on s'étonne de voir des émeutes dans les banlieues. Au moins ces jeunes n'ont pas peur et ils monrent qu'ils ne sont pas prêts à se laisser faire.

04/01/2006

Une vingtaine de jeunes terrorisent 600 passagers dans un train. Avaient-ils des armes ? Je n'en suis même pas sûr. Cela fait une affaire politique. 20 jeunes qui terrorisent 600 personnes... On a oublié en France ce que voulais dire le mot courage. On a inculqué la peur aux français et ils sont incapables de réagir quoi qu'il leur arrive. Son patron l'agresse, l'état l'agresse, les publicitaires l'agresse, le jeune voyou de 15 ans l'agresse, et le français n'est jamais capable de réagir. Il est temps qu'il se lève pour dire STOP. Il est temps qu'il apprenne à dire NON. Il est temps qu'il retrouve le courage et le goût de se battre. Je veux bien que l'on s'écrase devant des bandit armé jusqu'aux dents. Mais, franchement, devant une bande de jeunes qui n'ont que leur gueule pour impresionner... Ce Nice-Lyon est pour moi le train de la honte. Pas en raison de l'agression qu'ont subit les voyageurs, mais pour le fait qu'ils on accepté cela sans la moindre réaction.

02/01/2006

Bonne année 2006 !!!!! Je souhaite à tous du courage et l'envie de travailler à la réalisation de vos rêves.

 

 

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